Dialogue for Action Africa
Speakers
Après deux ans d’études de Droit à l’Université de Yaoundé, j’ai rejoint l’École Internationale de Journalisme de Yaoundé en 1978. Seule femme de ma promotion et convaincue par l’insistance de mes professeurs, j’ai choisi la filière Télévision ; bien qu’à cette époque, le Cameroun était le seul pays de la sous-région qui n’avait pas encore investit dans télévision !
Après avoir terminé mes études en Journalisme en 1981, j’ai débuté ma carrière comme journaliste à Radio Cameroun, d’abord à Yaoundé, puis à Douala. Avec l’arrivée de la television en 1985, je suis devenue la première femme journaliste du petit écran en présentant du JT à 20h30. À Cameroun Radio Télévision, j’ai été successivement présentatrice du JT puis rédactrice en chef jusqu’en 1993.
Après un an de pause, en 1994, deux ans après la création de TV5Afrique, j’ai rejoint les studios de la fameuse rue Cognacq-Jay. J’ai été pendant quatre ans en charge des contenus pour TV5Afrique. L’objectif de la chaîne était de rassembler le meilleur de la toute nouvelle production audiovisuelle africaine. Pendant ce temps, je suis présentatrice d’un magazine sur la santé : Science 5.
En 1998, TV5 est régionalisée et émet 24H/24. J’ai été nommée Directrice régionale de TV5 Afrique, qui est devenue plus tard TV5Monde. Pour cette fonction, je dirige à la fois le marketing et la distribution de la chaîne dans 48 pays africains et je suis également en charge des relations et du suivi avec les autorités locales. En même temps, je présente deux magazines : “Afrique Presse” and “Et si vous me disiez toute la vérité ? ”.
À Abuja en 2001, j’ai reçu le Prix du meilleur journaliste, décerné par le Patrimoine de radiodiffusion panafricain. J’ai également reçu plusieurs distinctions du Sénégal, de la France, du Cameroun et du Burkina Faso, pour lequel je suis “Officier des Arts et des Lettres” depuis 2009
Aïcha Bah Diallo, grand défenseur de l’enseignement des filles et des femmes, est la Présidente du Forum for African Women Educationalists (FAWE) et du Réseau de l’Éducation Pour Tous en Afrique (REPTA). Elle est membre du Comité du Prix de la Fondation Mo Ibrahime pour la qualité de la gouvernance et du leadership en Afrique.
Mme Bah Diallo a été nommée Ministre de l’Éducation de la Guinée en 1989 et a servi à ce poste pendant 7 ans. Elle a innové en réduisant les barrières pour l’accès à l’éducation des filles, en faisant remarquer que la pauvreté était le problème majeur ; mais que la distance des écoles de leurs maisons et les inquietudes quant à leur sécurité, avaient aussi joué un rôle. Le nombre de filles inscrites à l’école a augmenté de 113.000 à 233.000.
Au Ministère de l’Éducation, elle a engagé une équipe de solides responsables et est largement reconnue à travers le pays comme un leader dans la réforme de l’éducation en Guinée ; redéployant presque un tiers des enseignants du pays des villes vers des écoles communales, en passant par le redéploiement des administrations à l’enseignement et du secondaire aux écoles primaires.
De 1996 à 2005, Mme Diallo était responsable pour l’éducation à l’UNESCO, Directrice pour l’Éducation de base, Sous-directrice Générale pour l’Éducation et Directrice Générale Adjointe pour l’éducation. Elle était aussi conseillère auprès du Directeur Général de L’UNESCO pour l’Afrique.
Avant d’être Ministre de l’Éducation en Guinée, Mme Bah Diallo était Chef de Cabinet au Ministère de la planification et de la Coopération Internationale (1986-1989) et était Directrice des Relations Internationales et des Projets au Ministère de la Femme et des Affaires sociales (1984-1986).
En Guinée, de nombreuses écoles privées et publiques portent son Nom. Elle a également reçu de nombreuses distinctions : “Commandeur des Palmes Académiques Françaises”, “Officier de l’ordre National de Côte d’Ivoire”, “Chevallier de l’Ordre National du Mérite de Guinée”, “Médaille d’Honneur du Travail”.
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Les femmes sont l’épine dorsale des Objectifs du Millénaire pour le Développement (MDGs)
Irina BOKOVA, née le 12 juillet 1952 à Sofia (Bulgarie) est une diplomate, femme politique bulgare, actuellement Directrice générale de l’UNESCO depuis le 15 novembre 2009, et 1e femme élue à la tête de cette organisation. Elle fut également ministre des Affaires étrangères, puis ambassadrice de la Bulgarie.
Diplômée de l’Institut des Relations internationales de Moscou, de l’Université du Maryland (Washington) et de la John F. Kennedy School of Government (Université de Harvard), Irina Bokova rejoint dès 1977 le Ministère bulgare des Affaires étrangère en charge des questions des droits de l’homme. Nommée Responsable des affaires politiques et juridiques à la Mission permanente de la Bulgarie auprès de l’ONU à New York, elle est également Membre de la Délégation bulgare aux Conférences de l’ONU sur l’égalité des femmes à Copenhague (1980), Nairobi (1985) et Beijing (1995). Elue député du Parti socialiste bulgare (1990-1991 et 2001-2005), elle participe à l’élaboration de la nouvelle Constitution du pays qui pèsera fortement pour l’entrée du pays au sein de l’union européenne. Elle lance le 1er séminaire de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe sur la Déclaration européenne des droits de l’homme.
Polyglotte (bulgare, russe, anglais, français et espagnol), elle fut ministre des Affaires étrangères et coordinateur des relations de la Bulgarie avec l’Union européenne (1995-1997), puis Ambassadrice de Bulgarie (2005-2009) en France, à Monaco et auprès de l’UNESCO. Elle a, au cours de sa carrière, également représenté la Bulgarie aux Nations Unies. En occupant les postes de Secrétaire d’ Etat pour l’intégration européenne et de Ministre des affaires étrangères, Mme Bokova a toujours milité pour l’intégration européenne. Membre actif de nombreux réseaux d’experts internationaux, active dans la société civile et surtout Présidente et membre fondateur de l’European Policy Forum, elle a œuvré en vue de surmonter les divisions en Europe et de promouvoir les valeurs de dialogue, de diversité, de dignité humaine, ainsi que les droits de l’homme.
Quelques jours après l’obtention de son diplôme de fin d’études, obtenu à l’Université de Vanderbilt en 2006, Elizabeth s’installe au Rwanda. Bénévole pendant 2 ans sur des projets communautaires pour les enfants de la rue, elle a crée une organisation caritative offrant des bourses d’études.
En 2008, elle décide de créer un collège pour jeunes femmes afin de créer des liens entre la communauté des affaires et le secteur privé. Ouvert en janvier 2010, le Akilah Institute propose un diplôme de Business de 2 ans aux jeunes femmes défavorisées qui ont le potentiel de devenir des leaders et d’entreprendre dans leurs communautés.
Les étudiantes de l’Akilah Institute se spécialisent en Gestion Hôtelière ou en Entrepreneuriat. Pendant leurs études, les jeunes femmes s’impliquent dans des projets bénévoles dans leurs villages.
Les premières diplômées de l’Akilah Institute ont la garantie d’être affectées à des postes au sein de l’économie rwandaise.
L’Akilah Institute a lancé quatre sociétés coopératives d’intérêt collectif, dirigées par les étudiantes ; soutenant financièrement le fond de bourses d’études. La vision de L’Akilah Institute est de créer un réseau de campus accessibles partout en Afrique de l’Est.
Elizabeth a reçu le prix Femme de Paix du Women’s Peace Power Foundation en octobre 2009. Elle est la coprésidente de la Chambre du Tourisme à la Private Sector Federation.
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Je voudrais aborder la question du pouvoir et du potential qu’offre l’accès à l’enseignement supérieur qui permet aux jeunes femmes de devenir leader et d’entreprendre dans leurs communautés. L’Afrique de l’Est vit une grande accélération de sa croissance économique, ce qui entraîne aussi une croissance du besoin en capital humain. Les jeunes femmes ont besoin d’avoir des choix éducatifs qui leur apportent des connaissances du marché pertinentes et des capacités de leaders afin de profiter de ces opportunités. Les jeunes femmes ont besoin d’avoir des choix éducatifs en relation avec le marché ainsi que des savoir-faire en termes de leadership afin de leur permettre de profiter de ces opportunités.
Avant de rejoindre le Documentary Group, Holly Gordon était Directrice des contenus pour le Festival du Film de Tribeca. Responsable de collections vidéos et de la production pour l’édition 2007 du Festival. Elle était productrice exécutive du Tribeca Presents : The Best of the Festival, diffusion des temps forts des films primés au Festival de 2008. Avant d’occuper ses fonctions au Festival du Film de Tribeca, Holly a passé 12 ans à ABC News, où elle a travaillé en tant que producteur et agent pour les émissions d’informations : World News Tonight avec Peter Jennings, Good Morning America, 20/20 et Primetime. Elle faisait partie de l’équipe qui a couvert les événements pendant les semaines après les attentats du 11 septembre 2001. Productrice des contenus éditoriaux, elle a dirigé pendant trois ans l’équipe responsable de trouver et de sélectionner les sujets nationaux et internationaux. Holly est titulaire d’une Licence en Relations Internationales de l’Université Brown.
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L’éducation des filles est le meilleur investissement que l’on puisse faire pour mettre un terme au cycle de la pauvreté. Les adolescentes en Afrique constituent un grand potentiel, une voie express pour le développement, disposées à recevoir toute attention et toutes les ressources qui leur sont offertes. 10x10 est une initiative mondiale conçue pour le partage d’histoires sur l’impact positif de l’éducation des filles, tant sur l’économie que sur la société. Nous bâtissons une communauté de militants et de personnes influentes, au-delà des frontières, des fuseaux horaires et des cultures, qui partagent notre profonde conviction du potentiel économique en aidant les jeunes filles. 10x10 souhaiterait inviter des leaders africains partageant la meme conviction ; des responsables politiques, des chefs d’entreprise, des philanthropes et des responsables d’organisation, à rejoindre notre initiative locale tout au long de l’année pour faire de l’éducation des filles une priorité dans l’agenda politique.
Nous avons choisi le 10 octobre, la veille de la toute première Journée Internationale de la Fille, pour être notre journée mondiale d’action. Agissez vous aussi dans votre propre communauté en créant une journée locale de l’apprentissage et de l’action pour les filles. Merci de nous contacter si vous voulez participer.
Sade Baderinwa a rejoint l’équipe d’Eyewitness News en 2003. Elle co-présente le journal d’Eyewitness News à 17h30. Récompensée par un Emmy Award, elle a commencé par présenter le journal de midi et celui du soir. Avant de rejoindre l’équipe WABC, elle présentait les journaux du matin et de midi pour WBAL-TV Channel 11 à Baltimore. Pendant ce temps, elle pré sentait aussi une émission hebdomadaire de sujets de société, le “11 TV Hill”, entraînant le téléspectateur au coeur des sujets d’actualité : politique, international et national.
Yomi Abiola a refaçonné l’image de la mode en créant une beauté qui va au-delà de la surface. Première femme africaine à avoir représenté Maybelline dans le monde entier, Yomi a su utiliser sa beauté et son influence en touchant la vie de nombreuses personnes grâce à son travail de mannequin, de militante et de journaliste.
Née à Londres de parents nigérians, Yomi a eu un solide depart pour lancer sa carrière, grâce à laquelle elle a illustré les pages des magazines de Vogue Italie, Elle Britannique, Harpers & Queens et beaucoup d’autres magazines et campagnes de publicité. Yomi a mis sa carrière de mannequin en veilleuse afin de poursuivre ses études. Yomi est titulaire de deux Master ; de l’École de Journalisme de l’Université de Columbia et de Sciences-Po Paris. Sa réussite universitaire a propulsé sa carrière de mannequin, la distinguant de ses pairs, établissant ainsi de nouveaux standards d’excellence.
Après avoir travaillé plusieurs années en tant que pionnière de la justice sociale, Yomi a été nommée en 2010, collaboratrice auprès du Directeur du Comité des Droits de l’Homme de l’UNESCO. L’UNESCO lui a servi de plateforme lui permettant de créer des programmes éducatifs en s’inspirant du monde de la mode, de la culture et de l’art. Sa fonction lui a permis de voyager et de s’exprimer à travers le monde. Elle y a touché un public en parlant des questions de droits de l’Homme, de l’image de soi et des relations entre les peuples. Plus récemment, Yomi écrit pour Vogue Italie en ligne. Ses perspectives uniques sur la mode et les grandes questions qu’elle soulève, permettent aux lecteurs de vivre le profond impact de la mode sur la société.
Keith Casey Cobell (Casey) dirige les opérations d’Indego Africa, une entreprise sociale basée au Rwanda se développant rapidement. Cette entreprise récompensée, travaille en partenariat avec des coopératives de femmes artisans afin de trouver des solutions durables pour lutter contre la pauvreté.
Depuis sa prise de fonctions chez Indego, en tant que Viceprésident exécutif et Directeur pays au Rwanda, Casey a été le fer de lance de la croissance la plus importante de l’histoire d’Indego. En 2011 seulement, Indego a connu une augmentation de 125 % de son personnel, de 250 % du nombre d’artisans partenaires, de 400 % de la moyenne de production mensuelle résultant ainsi à une augmentation du chiffre d’affaires de 226 %.
Avant de rejoindre l’équipe d’Indego, Casey a occupé des postes au niveau exécutif avec des organisations ayant des missions dans des domaines aussi variés que la philanthropie internationale, le développement du leadership ou des services sociaux. En 17 ans de carrière dans le secteur social, Casey a développé des stratégies pour l’obtention de subventions pour les Pays en Voie de Développement, a crée des initiatives de collectes de fonds mondiales, a dirigé des programmes postdoctoraux et a guide des voyages d’alpinisme dans le Parc National du Yosémite. Casey a siégé dans de nombreux comités et a été en consultation avec des organisations ayant des missions dans le monde entier.
Diplômé de Westmont College, à Santa Barbara en Californie, Casey a également obtenu un Master en Théologie au Fuller Theological Seminary de Pasadena en Californie et a conduit des recherches doctorales sur la Philanthropie mondiale au Centre de Missiologie à l’Université de Wales/ Oxford, en Angleterre.
Plus récemment, Casey suit des cours de Commerce au Thunderbird School of Global Management. Au cours de sa carrière universitaire, Casey a reçu de nombreuses distinctions dont des bourses, des prix et des récompenses. Casey a beaucoup voyagé et s’est aventuré avec sa moto en Basse Californie (http://www.bajacasey.blogspot.com ) et a fait un voyage autour du monde en 2009 (http://caseyandcara.wordpress.com). Pour une plus grande présentation de l’expérience professionnelle de Casey, voici le lien de son profil LinkedIn : http://www.linkedin.com/in/caseycobell
Il habite avec sa merveilleuse femme et sa fille à Kigali au Rwanda.
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Pour faire avancer l’émancipation économique durable des femmes en Afrique, je propose quatre principes essentiels pour un Plan d’Action pour l’Afrique : 1-Acquisition de compétences à long terme dans les fonctionnalités de l’entreprise, 2-Facilité de l’accès au Marché local et international, 3-Accompagnement et formation dans la bonne gouvernance, 4-Mise à profit de la communauté afin de développer les opportunités.
Mme Fatime N’Diaye est la Spécialiste Technique Principale Genre pour l’Afrique francophone au Bureau Régional de l’OIT pour l’Afrique. Juriste de formation, elle a une expérience de 20 ans au Bureau international du Travail (BIT). Avant de rejoindre le Bureau Régional, elle a occupé diverses fonctions dans la coopération technique du BIT en Afrique dont la coordination de projets sous-régionaux de lutte contre la pauvreté, la promotion d’emplois décents et l’égalité entre les femmes et les hommes. Dans ce cadre elle s’est investit dans diverses problématiques, notamment : le développement local, la micro-finance, l’entrepreneuriat féminin, l’économie sociale et solidaire, l’intégration des questions de genre dans les politiques, stratégies et actions de développement.
Durant de longues années, elle s’est impliquée dans la société civile sénégalaise et y a occupée le poste de Directrice du Conseil des ONG d’Appui au Développement (CONGAD). Mme N’Diaye a débuté sa carrière professionnelle comme Assistante en Sciences Juridiques et Economiques à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Vickie Remoe est journaliste multimédia, cameraman et consultante en communication. Elle partage son temps entre l’Afrique de L’Ouest et New-York. Elle a récemment été sélectionnée par Concept Link comme étant l’une des 20 femmes d’Afrique à suivre sur Social Media.
Vickie Remoe écrit des articles dans les pages Développement International, Entrepreunariat, Politique, Entreprises ainsi que sur des questions féminines.
Elle est la directrice créative de How4Do Productions, une société de production multimédia qu’elle a crée en 2008 et est aussi directrice de la rédaction de SwitSalone.com.
De plus, Vickie Remoe est le producteur exécutif de sa proper émission de télévision éponyme, le Vickie Remoe Show, qu’elle présente. L’émission mêle micro-trottoirs, sujets en extérieur ou en studio, enregistrés devant des spectateurs en direct ou des séquences de démonstration ; imitant le style de Katie Couric, elle montre par exemple, comment implanter des moyens contraceptifs).
Les séquences de voyage ont été tournées au Sénégal, au Mali, en Sierra Léone, au Nigéria et au Ghana. Vickie Remoe a aussi été Directeur Pays pour le magazine Canoe. Parmi ses clients, on trouve Modahnik, Aschobi Designs, Sierra Leone Bottling Company (une filiale de Coca Cola), Airtel, Africell, and Addax Bioenergy Sierra Leone Limited.
Elle est titulaire d’un Master en Journalisme de l’École de Journalisme de l’Université Columbia, une Licence en Sciences Politiques du Haverford College en Pennsylvanie.
Quel est votre message aujourd’hui pour le Dialogue For Action Africa ?
“Le dialogue pour l’Afrique ne rendra service aux millions de jeunes gens que s’il apporte une attention particulière aux jeunes femmes, dont les besoins et les voix ne sont souvent pas pris en compte. Les jeunes africaines ont besoin de s’autonomiser à travers des programmes éducatifs en commerce et en technologie pour être les principals protagonistes du progrès en Afrique.”
Magatte Wade est née au Sénégal et a été élevée en France. Elle a crée son entreprise à San Francisco. Elle parle couramment le wolof, le français et l’anglais, qu’elle utilise également dans le cadre de on travail.
Elle a crée Adina World Beverages, sa première société après un voyage au Sénégal où elle découvre que le Bissap, la boisson nationale du Sénégal, avait été remplacée par Coca Cola et Fanta. Adina a récolté plus de 30 millions de dollars en capital. À son apogée, Adina a été distribué à travers tous les Etats-Unis par Whole Foods Market, United Natural Foods, Inc., et par d’autres grandes chaînes de magasins. Pour approvisionner Adina en hibiscus biologique du Sénégal, Magatte s’est associée avec ASNAPP (programme Agro-alimentaire de produits végétaux naturels durables) et la première Dame du Sénégal. Cette association a donné suite à un regain majeur de l’industrie de l’hibiscus au Sénégal créant des milliers d’emploi pour les femmes cultivant l’hibiscus.
Elle est en train de lancer Tiossan, une ligne de produits de beauté haut de gamme basée sur des recettes sénégalaises traditionnelles, pour le marché américain par de grands laboratoires écologiques californiens et parfumées par des artisans parfumeurs français. La ligne Tiossan est distribuée via internet : www.tiossan.com Magatte écrit des articles pour the Huffington Post et Barron’s et intervient souvent lors de conférences sur le commerce et à des campus universitaires ; à Yale, Columbia, Cornell, Brown, Dartmouth, au MIT, à Babson, etc. Elle a été nommée « jeune leader mondial » par le Forum Économique Mondial et aussi comme faisant partie des « 20 jeunes femmes de pouvoir en Afrique » par Forbes en 2011. Elle siège au comité de l’ASNAPP et de la SEED Académie (Sport pour l’éducation et le développement économique), une école privée au Sénégal qui prépare des jeunes afin de gagner des bourses d’études de basketball NCAA (association nationale d’athlétisme universitaire) aux Etats-Unis. Elle parraine des projets au Legatum Center pour l’Entrepreunariat et le développement du MIT. Quel est votre message aujourd’hui pour le Dialogue For Action Africa ? “L’Afrique a besoin de créer des centaines de millions d’emplois afin de bâtir un meilleur avenir pour la prochaine génération. L’Entrepreunariat est la seule manière de créer ces emplois. À l’heure actuelle, l’Occident finance 500.000 travailleurs humanitaires pour un coût annuel individuel de 100.000 dollars. Si au lieu de ça, l’Occident pouvait transmettre ce financement aux 500.000 entrepreneurs africains, les africains eux-mêmes pourraient créer la prospérité dont ils rêvent, tout en regagnant la dignité et le respect de soi qu’ils méritent ».
Jeffrey Gettleman est le Correspondant en Chef du New York Times pour l’Afrique Orientale. Il a reçu le prix Pulitzer du reportage international en 2012 pour son travail en Somalie et au Soudan.
Le jury estimant « ses reportages saisissants, souvent au péril de sa vie, sur la famine et les conflits en Afrique Orientale ; région du monde négligée mais qui devient de plus en plus stratégique ».
Jeffrey travaille pour le The New York Times depuis dix ans et à couvert de nombreux sujets, de la guerre d’Irak en passant par le lancer d’opossum en région rurale de Caroline du Nord. Il a reçu plusieurs prix de Clubs de la Presse Étrangère et le Prix George Polk du reportage international.
Il a étudié la philosophie à l’Université Cornell et a obtenu un Master en philosophie de l’Université d’Oxford (G.B.), où il a obtenu la bourse Marshall.
Il a fait plusieurs interventions sur des plateaux de journaux télévisés et à la radio, sur CNN, PBS, NPR , ABC et dans l’émission the Charlie Rose show. Il a écrit pour Foreign Policy, the New York Review of Books, the New York Times Sunday Magazine, The New Republic et GQ.
Jeffrey a 40 ans et est marié avec Courtenay Morris. Ils habitent à Nairobi au Kenya et ont deux garçons.
Edna Adan Ismail est une militante des Droits de l’Homme et de l’égalité des sexes et est une pionnière dans la campagne contre la mutilation génitale au niveau local et international depuis 1976. Dr Ismail est devenue la première femme infirmière/sage-femme en Somalie en 1961. Lorsque son mari devint le Premier Ministre de Somalie en 1967, elle prit les responsabilités de Première Dame de Somalie.
Edna est Présidente de l’Association pour les Victimes de la Torture, Membre du Conseil Sanitaire Régional du Ministère de la Santé du Somaliland, Membre du Conseil de l’Université de Hargeisa et a récemment été nommée Membre de la Commission Présidentielle de l’Education Supérieure au Somaliland.
En 2002, le Dr. Ismail a ouvert sa première Maternité de bienfaisance dans son pays le Somaliland. L’hôpital est un hôpital central de référence en obstétrique et pour tout autre type d’urgence, une école pour les infirmières, pour les sages-femmes, pour les techniciens de laboratoire et pour les pharmaciens ainsi que des étudiants en médecine de l’Université de Hargeisa et d’Amoud. Elle habite dans l’enceinte même de l’hôpital afin de partager la Pension des Nations Unies avec l’hôpital. Elle continue à enseigner, à faire des accouchements et joue un grand rôle dans l’organisation de l’hôpital.
En 2002, elle fut nommée Ministre de la Famille, du Bien-être et du Développement Social par le Gouvernement de Somaliland et fut la seule femme du Gouvernement du Somaliland et fut Ministre des Affaires Etrangères du Somaliland de 2003 à 2006.
Plus récemment, le Dr. Ismail a été nommée « Chevalier de l’Ordre National de la Légion d’Honneur » par le président français Nicolas Sarkozy, et reçu la médaille de l’Ordre National du Mérite par le Porte-parole de la Chambre des Députés du Gouvernement du Somaliland pour « Services Remarquables rendus pour la Santé Nationale ». En 2011, Newsweek l’a introduite dans sa liste des 150 femmes qui font bouger le Monde.
Quel est votre message aujourd’hui pour le Dialogue For Action Africa ?
Les femmes d’Afrique ne devraient pas mourir de problèmes liés à la grossesse ou à l’accouchement. Elles seraient mieux protégées s’il y avait à leur disposition des sages-femmes formées. Mon objectif est de former 1000 sages-femmes pour la Corne de l’Afrique. Pourquoi pas ailleurs aussi ?
Dr. Amy G. Lehman est la fondatrice de la Clinique Flottante du Lac Tanganyika. Une organisation internationale dont la mission est de répondre aux problèmes de l’accès aux soins médicaux pour des millions de personnes qui vivent dans la zone isolée mais stratégiquement cruciale du bassin du Lac Tanganyika dans la région des Grands Lacs de l’Afrique Centrale.
Le bassin du Lac Tanganyika n’est pas uniquement la plus grande source d’eau fraîche d’Afrique, mais aussi le lieu de vie de grandes ressources minérales vitales pour les futures générations de technologies, de combustibles fossiles nouvellement découverts et des centaines de biodiversités uniques et en danger. Dr. Lehman et la Clinique Flottante ont ainsi été reconnus et sont consultés en tant qu’experts, conseillers et partenaires d’acteurs aussi divers que des gouvernements régionaux et des tribus locales. Ils ont permis de faire passer le message aux gouvernements donateurs, aux philanthropes, aux organisations non-gouvernementales et aux corporations multinationales ; qui se sont de plus en plus rendu compte de l’extrême importance du bassin du lac Tanganyika à travers la santé, l’énergie, le développement économique et l’environnement.
Dr. Lehman est aussi compétente en chirurgie générale et est à la fois Docteur en Médecine et titulaire d’un MBA de l’Université de Chicago. Elle était interne au Centre d’Éthique médicale et Clinique pendant 2 ans. Elle a été honorée par Newsweek comme faisant partie des « 150 Femmes faisant bouger le Monde ». Elle intervient régulièrement lors de conférences sur le leadership pour le TED et est le plus fier d’être la maman de Max, la personne qu’elle chérit le plus au monde.
Deqo Waqaf est la fille du Dr. Hawa Abdi. Elle est née à Mogadiscio et a grandi parmi les réfugiés que sa mère abritait dans un camp. Elle est titulaire d’un Master à Moscou en 2000. Elle était interne en gynécologie-obstétrique en Russie jusqu’en 2003. Elle est retournée travailler au camp pendant ses vacances et est venue aux Etats-Unis avec un statut de réfugiée en 2003. Elle a été naturalisée américaine en 2008. Elle passe la moitié de l’année à étudier à Stone Mountain en Géorgie et le reste de l’année en Somalie, à travailler dans l’hôpital et le camp privés créés par sa mère.
Dr. Sheila D. Tlou is the Director of the UNAIDS Regional Support Team for Eastern and Southern Africa. She is a former Member of Parliament and Minister of Health of the Republic of Botswana (2004-2009). She is also a former Professor of Nursing at the University of Botswana and Director of the WHO Collaborating Centre for Nursing and Midwifery Development in Primary Health Care for Anglophone Africa. She has been involved in the AIDS response from the time the HIV epidemic started in Botswana in 1985. She was HIV/ AIDS Coordinator at the University of Botswana from 2001- 2004 and facilitated the formation of Students Against AIDS Society (SAHA). She is the founder of the Botswana chapter of the Society of Women and AIDS in Africa (SWAA).
Dr. Tlou holds a PhD in Nursing Sciences and post-graduate Certificates in Women’s health and Gender studies, from the University of Illinois at Chicago. She has many publications on gender issues relating to HIV/AIDS, Older Persons, Menopause, and community- based approaches to HIV prevention. During her term as Minister of Health, Dr. Tlou contributed to the improvement of global health care, especially for women and girls. She led a successful HIV and AIDS prevention, treatment, care and support program in Botswana whose achievements are still some of the best in Africa. As Chairperson of SADC and African Union Ministers of Health in 2005/6, Dr. Tlou provided leadership in the adoption of the SADC Malaria Eradication Program, the SADC HIV/AIDS Plan of Action, and the adoption of the Maputo Plan of Action on Sexual and Reproductive Health and Rights. Dr Tlou also represented Eastern and Southern Africa in the Board of the Global Fund for AIDS, Tuberculosis and Malaria. She has received several national and international awards, among them the 2002 Botswana Presidential Order of Honour, the 2002 Anna Reynvaan Award from the Amsterdam Medical Centre, the 2003 Florence Nightingale Award from the International Red Cross Society, the 2006 Emang Basadi Award for Leadership in HIV/ AIDS, and the 2007 Trailblazer Woman Leading Change Award from the World YWCA. She is the United Nations Eminent Person for Women, Girls, and HIV/AIDS in Southern Africa.
Nahid Toubia est docteur en médecine, chirurgien, conseiller médical et financier. Elle a fait ses études de médecine en Egypte et, en 1981, est devenue membre du Collège Royal de Chirurgie d’Angleterre et la première femme chirurgien au Soudan. Pendant de nombreuses années, elle a été le Chef du Département de Chirurgie Pédiatrique du Centre Hospitalier Universitaire de Khartoum. Dans les années 1990, elle est devenue membre du Population Council à New York et rattachée à la Santé Reproductive des Femmes. Elle a crée le réseau de Santé Reproductive et de Législation dans le monde arabe avec des membres de la société civile de 12 pays.
En 1994, elle a crée Rainbo ; organisation internationale qui se bat pour arrêter les mutilations génitales féminines grâce à des campagnes d’émancipation des femmes à travers l’Afrique et aussi mondialement. Avec d’autres femmes leaders africaines, elle a crée AMANITARE, le premier réseau africain sur la sexualité et la reproductivité des femmes et des filles, avec des membres venant de 18 pays africains et actuellement basé en Afrique du Sud.
Durant sa longue carrière internationale, Dr Toubia a été member de nombreux comités de l’Organisation Mondiale de la Santé, de l’UNICEF et du PNUD et a été la Vice-présidente du comité consultatif du Projet de Veille des Droits des Femmes pour Women’s Rights Watch, dans lequel elle siégeait au Conseil d’Administration. Elle a aussi été membre du Conseil d’Administration d’EngerHealth et le Global Fund for Women. En 2008, Dr Toubia est rentrée au Soudan où elle est consultante pour la Santé Reproductive et la Maternité. Elle a récemment travaillé en tant que Directrice de Pays suppléante pour le Population Council et pour Marie Stopes International et en tant que conseiller technique pour les programmes de Maternité et de Santé Néonatale pour l’Agence canadienne de Développement International dans le Soudan du Sud.
Elle est la Présidente de White Ribbon Alliance au Soudan.
Quel est votre message aujourd’hui pour le Dialogue For Action Africa ?
Si nous réduisons la mortalité maternelle et que nous arrêtions les mutilations et les violations systémiques, les femmes pourraient alimenter la renaissance africaine et élever le géant africain dans le monde.
Mme Coumba Touré est la fondatrice et la Présidente de l’ADA foundation, d ont l e p rincipal i ntérêt e st d e d évelopper d es partenariats efficaces avec des organismes de développement internationaux, des sociétés et la communauté mondiale, d’appliquer le savoir et l’expertise des technologies de l’information et de la communication afin de renforcer les initiatives dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’environnement en vue de contribuer aux Objectifs du Millénaire pour le Développement.
Mme Touré est née au Mali et est titulaire d’un Master en Microbiologie de l’Université d’État de Saint-Pétersbourg en Russie, elle est diplômée en Virologie de l’Institut de Virologie de Hambourg en Allemagne, en Épidémiologie et en Biostatistique de l’Université John Hopkins, dans le Maryland, aux États-Unis.
Avant de fonder ADA, Mme Touré à travaillé et a collaboré avec l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Elle a développé et mis en oeuvre la stratégie du Programme Africain pour un Vaccin contre le SIDA (AAVP) et a constitué des partenariats au sein de l’OMS et des partenaires externes afin de mettre en oeuvre ses projets. En collaboration avec le Comité Directeur du Programme AAVP, Mme Touré s’est assurée de la bonne coordination et de la mise en oeuvre effective, en procurant des orientations scientifiques et stratégiques au Programme. Par ses conseils techniques et son appui, Mme Touré a contribué au développement et à la mise en oeuvre d’activités de consolidation de compétences, d’ateliers de formation ainsi qu’au leadership et au soutien, afin de planifier les collectes de fonds.
Sous sa direction, le Programme (AAVP) a largement contribute à mettre les travaux africains sur le devant de la scène de la recherche du vaccin contre le VIH et a joué un rôle considerable quant à la coordination et aux réseaux de communication afin d’intensifier les activités de recherche en Afrique.
Elle a contribute à créer des collaborations et des programmes de formation afin d’y intégrer les compétences locales, le développement de réseaux régionaux et des partenariats en étroite collaboration avec les acteurs de la recherche du vaccin contre le VIH. Ces deux dernières années, Mme Touré a travaillé à une transition en douceur afin d’instituer le Programme AAVP en une organization autonome à part entière en Afrique. Ce pas garantira le transfert des savoirs et des technologies aux institutions africaines et rapprochera le programme AAVP de ses partenaires locaux et accroîtra le leadership et le capital africains.
De 1994 à juin 1995, Mme Touré a coopéré avec la Banque Mondiale à Washington D.C aux États-Unis. Responsable de l’examen technique de 2 projets de santé en Côte d’Ivoire et au Bénin; elle était également en charge de conceptions de projets, du contrôle et des mesures de données EPI Data, ainsi que de la préparation des rapports.
À Bamako, au Mali, Mme Touré était la Directrice du laboratoire de Virologie à l’Institut National de Recherche en Santé Publique (1982-1986), où elle dirigeait des programmes de recherche pour le laboratoire de Virologie et a fait des recherches sur le diagnostique et des études épidémiologiques de maladies infectieuses. Mme Touré est l’épouse du Dr Hamadoun I. Touré, Secrétaire-Général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Ils ont 4 enfants et 2 petites-filles.
Richard Attias est reconnu comme étant le plus grand rassembleur mondial de “l’élite pensante”. Il s’est fait connaître, ces vingt dernières années, comme celui aidant les nations, les organisations et les entreprises à créer les conditions propices à l’échange d’idées.
Cette aptitude à anticiper les questions les plus pressantes de notre époque, à activer les réseaux mondiaux et à inspirer l’innovation se fonde sur une expérience inégalée dans l’orchestration de certains événements où se donnent rendezvous les leaders mondiaux les plus influents de ces dernières années : le Forum Economique Mondial de Davos, la Global Clinton Initiative, le Sommet de la Paix au Moyen-Orient de Jordanie, le Sommet Economique de Dalian en Chine, la signature de l’Accord Général sur les Tarifs Douaniers et le président du New York Forum, un rendez-vous annuel qui réunit des CEO, des économistes et des experts invités à échanger leurs idées et à émettre des propositions de nouveaux modèles économiques dans ce monde post-crise. Il est également Président du “Centre sur le Capitalisme et sur la Société” de l’Université de Columbia une entité créée en 2002 pour étudier le fonctionnement des économies modernes qui ont fait la preuve de leur efficacité.
Avant d’établir sa base à New York, Richard Attias a exercé en 2008 la fonction de conseiller spécial auprès de l’Emirat de Dubai. Cette mission faisait suite aux dix années passées au sein du Groupe Publicis, dont il a créé le premier réseau mondial d’événements Publicis Events Worldwide, avant d’être nommé Président de PublicisLive en 2007. Avec une équipe de plus de 600 collaborateurs, Richard Attias s’est spécialisé dans la conception et dans la production de conférences internationals et d’événements de haut niveau.
Richard Attias est un citoyen du monde. Né à Fez, au Maroc, il est ingénieur du génie civil et titulaire d’une maîtrise en mathématiques et en physique. Il parle couramment l’anglais, l’arabe et le français. Actuellement basé à New York, il voyage régulièrement en Europe, en Asie, en Amérique Latine et au Moyen-Orient, où sont basées les différentes équipes de Richard Attias & Associates.
Cécilia Attias a consacré sa vie au service des autres ; en tant que mère, épouse, fonctionnaire engagée, militante, défendant avec ferveur le droit des femmes.
Après des études de Droit à l’Université d’Assas, Cécilia commence sa carrière politique au service de la France en tant qu’assistante parlementaire. De 1989 à 2002, elle exerce des fonctions à la Mairie de Neuilly et à l’Assemblée Nationale. En 2002, elle prend ses fonctions dans le bureau du Ministre de l’intérieur, où elle s’implique beaucoup dans les questions des droits des femmes et des violences conjugales, sur l’immigration, sur l’intégration et dans les actes criminels à l’encontre des enfants. En 2005, elle devient conseillère pour le Ministre d’État, du Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. En 2005, elle est nommée Chef du Cabinet du Président de l’UMP. L’expérience de Cécilia auprès des femmes et des enfants en France lui a donné la force de se décider à mettre son influence et son statut social à profit afin de changer les choses.
En 2007, Cécilia Attias devient la Première Dame de France ; rôle qui lui permet de défendre les droits des personnes dans le besoin. La même année, elle fait preuve d’une force morale et d’une grande détermination en négociant, avec succès, avec le Général Mouammar Kadhafi la libération de cinq infirmières bulgares et d’un médecin palestinien, emprisonnés et condamnés à mort en Libye.
Aujourd’hui, Cécilia est la Présidente et la Fondatrice de la Cecilia Attias Foundation for Women. Elle met à profit son expérience en politique, ses relations avec des entreprises mondiales ainsi que sa connaissance du monde de la communication afin de promouvoir et de soutenir le précieux travail des ONG et des entrepreneurs sociaux à travers le monde.
Jeffrey Gettleman est le Correspondant en Chef du New York Times pour l’Afrique Orientale. Il a reçu le prix Pulitzer du reportage international en 2012 pour son travail en Somalie et au Soudan.
Le jury estimant « ses reportages saisissants, souvent au péril de sa vie, sur la famine et les conflits en Afrique Orientale ; région du monde négligée mais qui devient de plus en plus stratégique ».
Jeffrey travaille pour le The New York Times depuis dix ans et à couvert de nombreux sujets, de la guerre d’Irak en passant par le lancer d’opossum en région rurale de Caroline du Nord. Il a reçu plusieurs prix de Clubs de la Presse Étrangère et le Prix George Polk du reportage international.
Il a étudié la philosophie à l’Université Cornell et a obtenu un Master en philosophie de l’Université d’Oxford (G.B.), où il a obtenu la bourse Marshall.
Il a fait plusieurs interventions sur des plateaux de journaux télévisés et à la radio, sur CNN, PBS, NPR , ABC et dans l’émission the Charlie Rose show. Il a écrit pour Foreign Policy, the New York Review of Books, the New York Times Sunday Magazine, The New Republic et GQ.
Jeffrey a 40 ans et est marié avec Courtenay Morris. Ils habitent à Nairobi au Kenya et ont deux garçons.
Esther Ibanga est pasteur à l’Église de Jésus-Christ et banquière retraitée. Elle est la fondatrice et la présidente de Women Without Walls Initiative (WOWWI), une ONG qui s’est développée à partir du modèle du « Plateau Women Peace Initiative ». L’organisation joue un rôle de premier plan pour la consolidation de la paix dans la région de Jos, située dans l’État du Plateau, dans la partie centrale-nord du Nigéria et déchirée par des conflits.
Cette organisation travaille également avec les femmes, les jeunes et les acteurs concernés afin de développer une approche non violente pour une résolution du conflit et de consolidation de la paix au Nigéria, grâce aux femmes qui sont des agents naturels pour le changement.
Au fil des ans, WOWWI, a évolué en une solide coalition de groupe de femmes issues de différentes religions, ethnies ou classes sociales. WOWWI est devenue une plateforme d’expression des femmes au niveau national et international sur des questions de gouvernance, de droits des femmes et de consolidation de la paix.
L’organisation a tenu des forums de défense de la paix avec des communautés déchirées, a fait des dons de matériel aux personnes affectées par des conflits violents et a crée plusieurs programmes qui ont rétabli l’harmonie sociale, détruite par une décennie de conflits dans la région.
Esther Ibanga a une passion pour les femmes, la jeunesse et les enfants ; en particulier dans le domaine de la paix et de la sécurité. Elle est convaincue que les femmes peuvent accomplir beaucoup de choses dans une société patriarcale si on leur en donne la possibilité.
Quel est votre message aujourd’hui pour le Dialogue For Action Africa ?
Dépasser les limites, prendre des mesures audacieuses, surmonter sa peur et franchir le pas de l’autre côté. Aller au-delà des frontières religieuses, tribales, de classe, etc. Nous l’avons fait et nous nous sommes rendu compte que l’autre côté nous ressemblait beaucoup !
Mme Jeannette Kagame incarne un dévouement actif, sans relâche et passionné pour l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables au Rwanda et en particulier de celles des veuves, des orphelins du génocide et des familles les plus démunies.
En tant que Première Dame de la nation, Mme Kagame a admirablement concilié vie de famille, vie sociale et philanthropie ; non seulement dans son pays, mais aussi sur le continent et dans le monde entier.
En 2001, elle a fondé PACFA (Protection et soins des familles contre le VIH/ SIDA), une initiative principalement orientée sur une approche holistique pour la prévention du VIH et des soins pour toute la famille.
En 2007, la Fondation Imbuto, une Organisation Non Gouvernementale, a été créée dans le but de renforcer et faire avancer le travail effectué par PACFA, avec pour mission de soutenir le développement d’une société en bonne santé, éduquée et prospère.
Mme Kagame figurait parmi les membres fondateurs de l’Organisation des Premières Dames d’Afrique contre le VIH/ SIDA (OAFLA) en 2002 et en a été à la Présidence de 2004 à 2006.
Mme Kagame a prononcé des discours lors de nombreux forums nationaux et internationaux sur différents thèmes, notamment le leadership, l’économie, la santé, la protection des enfants et l’autonomisation des femmes. En Octobre 2008, elle a été nommée Présidente d’honneur de la White Ribbon Alliance de la branche du Rwanda, une initiative qui vise à enrayer la mortalité maternelle et infantile.
Parmi les nombreuses récompenses à son actif, Mme Kagame, a été nommée en 2007 par L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en tant que Haute Représentante du Programme Africain pour un vaccin contre le sida (AAVP), afin d’assurer la participation active des parties intéressées africaines dans tous les domaines du VIH, de la recherche et du développement d’un vaccin contre le SIDA.
En 2010, elle a été nommée Représentante spéciale sur la nutrition des enfants par le Programme alimentaire mondial (PAM)
Fille du Premier Président de la République de Guinée feu Ahmed Sékou TOURE
Aminata TOURE a grandi dans boulbinet, petit quartier de Conakry où gît le palais présidentiel d’alors, ex résidence du gouverneur colonial, élevée par son père, à l'écart du pouvoir et de ses privilèges, elle fréquente en 1961 le petit lycée de Conakry, avant d’integrer l’université Gamal Abdel Nasser, Conakry ou elle obtient son diplôme en Droit.
Sans aucune prétention de fille de chef, son père la fera subir le dur sort de tous les enfants de son âge en l’envoyant en éducation loin du palais présidentiel, dans les milieux populaires; elle fera ainsi tour à tour presque toutes les grandes capitales régionales de la Guinée et notamment Beyla une ville au sud est de la Guinée.
Aminata est d’abord une fille qui a connue l’éducation traditionnelle guinéenne dans laquelle elle a été moulée. Polyglotte elle parle les principales langues nationales guinéennes ce qui lui donne l’avantage d’être un grande communicatrice avec un don inné du sens de la parole. Malgré l'éloignement d’un père, brillant homme politique et de sa mère lauréate de l’ecole William Ponty, partout où elle est passée, elle a fait confiance à son instinct et a réussi à développer les traits les plus puissants de ses pouvoirs.
Sa mère décédée en 1972 et son père en 1984, suivi de trouble politique causé par le coup d’état, Aminata se retrouve avec toute sa famille et les proches collaborateurs de son père en prison, laissant derrière elle en liberté deux enfants dont un garçon et une jeune fille de deux ans à l’époque, enfants issus de son mariage en 1977 avec l’ancienne gloire internationale guinéenne Mamadouba Maxime CAMARA, virevoltant ailier gauche des années 60 et 70 du sily national de guinée et du célèbre hafia footbal club.
Après une année de vie carcérale au camp kèmè bourama de kindia à 130 km de Conakry commence l’exil pour cette grande dame.
La vie n’a pas été facile mais elle a lui a appris deux choses, La première : c’est croire en dieu et au destin, La deuxième, c’est défendre les causes justes.
Aujourd’hui à la tête de SILIFE, elle se bat pour l’émancipation de la femme guinéenne et une meilleure Afrique pour les nouvelles générations.
Zainab est la fondatrice de Women for Women International, une organisation qui travaille avec des rescapées de guerre. Sous sa direction, l’organisation a aidé 300.000 femmes dans des pays en guerre ou après la guerre et a attribué plus de 100 millions de dollars en plan d’aide directe ou en prêts. Zaineb est aussi auteur de trois livres: Between Two Worlds: Escape from Tyranny: Growing up in the Shadow of Saddam and The Other Side of War, Women’s Stories of Survival and Hope et son dernier livre: If You Knew Me, You Would Care.
Zainab Salbi est un jeune leader du Forum Mondial Économique et fait partie des 22 leaders sous l’égide du Clinton Global Initiative. De plus, Zainab a été nommée l’une des 100 femmes les plus influentes par The Guardian, Newsweek, et the Tony Blair Foundation ainsi que l’une des femmes les plus influents aux États-Unis par PBS Maker’s series. Son travail a souvent été le sujet d’attention des médias ; elle est apparue 10 fois dans l’émission The Oprah Winfrey Show.
En ce moment, Zainab s’intéresse au rôle des femmes arabes dans la renaissance arabe, ce qu’elle voudrait explorer à travers plusieurs projets.
Enseignant-chercheur, docteur en microbiologie, MASSARD Etienne a enseigné à l’Université de Reims en France et au lycée français de Libreville avant de devenir Directeur de l’Institut de Recherche en Ecologie Tropicale puis Directeur général de l’Environnement du Gabon. Aujourd’hui, Conseiller spécial du Président de la République sur les questions Changement climatiques et de développement durable, il préside la commission technique nationale d’attribution des bourses d’études depuis 2009.